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Lors d'une prise de fonction spécifique, une promotion ou encore une transition totale de vie professionnelle, il n'est pas rare d'observer la montée de doutes potentiellement paralysants sur des professionnels pourtant experts de leur métier et reconnus comme tels. Dans ce pas précis, le coaching peut-il être un levier aidant pour le dirigeant afin de sortir de ce syndrome de l'imposteur ?

Pour exprimer le cas du syndrome de l'imposteur, explorons le cas concret d'une assistante administrative salariée qui aurait eu une carrière exceptionnelle sans une PME avec de la reconnaissance, une certaine adhésion de l'équipe, des moments convivieux passés entre collègues, un salaire convenable sans être exceptionnel. Appelons cette professionnelle Myriam (toute ressemblance à un cas réel est fortuite).
 


Syndrome de l'imposteur et coaching dans le cadre du freelance 


Après une dizaine d'années de bons services, Myriam commence à avoir des creux de motivation, à s'ennuyer sur un périmètre qu'elle maîtrise parfaitement et les changements dans les équipes ont amené des nouveaux talents plus orientés ambition individuelle qu'esprit d'équipe. Elle apprend de surcroît qu'elle ne sera plus augmentée, qu'aucune possibilité d'évolution n'est à l'étude par la direction et que les nouveaux arrivants, bien que plus diplômés sont rémunérés presque le double de son salaire pour un nombre d'heures effectivement travaillées inférieur. Elle commence à voir les choses différemment. La prise de conscience est lancée. 


Les doutes et l'apparition d'une nouvelle vie possible



En naviguant sur le net pendant sa pause, elle apprend qu'il est possible d'effectuer son métier (assistante administrative) à distance, depuis chez elle, en effectuant les mêmes tâches qu'elle maîtrise parfaitement tous les jours comme réponses à des besoins de chefs d'entreprise et entrepreneurs débordés par l'administratif qui souhaitent déléguer ce qu'ils estiment être une contrainte. De plus, Myriam comprend à travers des témoignages qu'il existe de nombreuses personnes qui sont passées par là et qui, à ce jour, vivent très largement de leur activité avec des revenus parfois impressionnants, bien loin de ce qu'elle peut toucher en salaire mensuel. Les témoignages sont nombreux sur internet. 

Très rapidement, Myriam commence à tout voir du côté insatisfaisant sur ses conditions actuelles. Chaque tentative de discussion avec la direction se solde par des échecs sur les points cruciaux : revaloriasation salariale, évolution, travail à distance. Les signes de reconnaissance ne sont plus au rendez-vous pour Myriam, et pour la direction, le changement de comportement commence à agacer. Ils ont d'autres choses à gérer, davantage prioritaires à leurs yeux comme les contrats commerciaux en cours ou l'intégration des jeunes pépites futurs leaders de la société. Et en période de crise du travail, ils ne comprennent pas bien comment on peut être à ce point exigeant alors qu'en période de crise et d'inflation si forte, de nombreuses personnes rêveraient d'un CDI (à leurs yeux). 



Le passage à l'action : de salarié(e) à freelance en indépendant.
 

Après différentes tentatives échouées, une sorte d'auto-sabotage se met en place, la motivation n'est plus là et tout est vu négativement. Il faut partir et peu importe la manière : rupture conventionnelle, démission, licenciement pour motif personnel. Tout est bon à prendre, si possible avec le soutien des ARE pour matelas de sécurité et se lancer confortablement dans une nouvelle vie rêvée qui permettra d'obtenir tout ce qu'elle souhaite : Salaire supérieur, liberté, reconnaissance des co-contractants, liberté d'esprit, choix des clients et collaborateurs. Le rêve.

Et si le rêve n'était pas si accessible que ça ? 

Dans 95% des cas, le nouveau freelance, bien que lançant sa société sur la base de compétences métier acquises dans le cadre d'une carrière honorable voire même couronnée de succès, passe rapidement par une profonde phase de doutes.

Pourquoi ? Tout simplement parce que dans l'analyse, seules les compétences métier ont été prises en compte. La réalité du freelance n'a pas été suffisamment analysée et le retour sur expérience peut être parfois très violent.

Quelques questions type que Myriam se pose :

  • Comment m'installer ?
  • Quel cadre juridique ?
  • Comment me lancer ?
  • Comment prospecter ? Par quel canaux ? 
  • Je n'ai pas encore de clients après 3 mois ?
  • Suis-je si. mauvaise que ça ?
  • Pourquoi je n'y arrive pas alors que tout le monde semble vivre décemment de cette activité ? 
  • Mon prospect vient de me dire que j'étais 100 fois trop chère ?
  • Vais-je un jour réussir à vendre mes services à un prix correct ?
  • Suis-je légitime sur ce métier ? Question type du syndrome de l'imposteur. 


Toutes ces questions arrivent très très rapidement à la surface de cette réalité que Myriam n'avait pas anticipée. 

 


Le coaching pour faire une pause, comprendre et repartir sur son activité de freelance

 


Ces questions là faut écho à un changement réel de modèle de vie et fait contraste total avec tout ce que Myriam a connu auparavant sur sa réalité de salarié avec ses bons et ses mauvais côtés. 
L'apport d'un coach professionnel certifié permettra à Myriam d'avoir un espace privilégié pour prendre une pause, se poser les bonnes questions, décrypter sa nouvelle réalité, et définir des objectifs qui lui permettront d'avancer efficacement et sortir progressivement du syndrome de l'imposteur


Pour réserver votre rendez-vous découverte sur le processus de coaching professionnel, rendez-vous dans la rubrique contacts de ce blog. 





 

 

 

 

 

 

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Fondateur de SIO© - On libère les dirigeants du poids de l'administratif via une communauté d'experts engagés | Coach professionnel pour entrepreneurs et dirigeants

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